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CatÉGories

2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 19:06

Paroles : Jean-Baptiste Clément

Musique : Antoine Renard


Cette chanson antérieure à la Commune a été reprise par les insurgés de 1871.

Quand nous en serons au temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous en seront au temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur.

Mais il est bien court le temps des cerises
Où l’on s’en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d’oreille
Cerises d’amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu’on cueille en rêvant.

Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d’amour
Évitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des chagrins d’amour.

J’aimerai toujours le temps des cerises
C’est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et dame Fortune en m’étant offerte
Ne saurait jamais calmer ma douleur
J’aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 19:05

Nous sommes la jeune garde
Nous sommes les gars de l’avenir
Elevés dans la souffrance,
Oui, nous saurons vaincre ou mourir.
Nous combattons pour la bonne cause,
Pour délivrer le genre humain
Tant pis si notre sang arrose
Les pavés sur notre chemin.

 Refrain
Prenez garde ! Prenez garde !
Vous les sabreurs, les bourgeois, les gavés, et les curés
V’là la jeune garde ! V’là la jeune garde,
Qui descend sur le pavé.
C’est la lutte finale qui commence,
C’est la revanch’ de tous les meurt de faim
C’est la révolution qui s’avance,
Et qui sera victorieuse demain.
Prenez garde ! Prenez garde ! A la jeune garde !

 

Enfants de la misère,
De force nous sommes des révoltés
Nous vengerons nos pères
Que des brigands ont exploité.
Nous ne voulons plus de famine
A qui travaille il faut du pain,
Demain nous prendrons les usines,
Nous sommes des hommes et non des chiens.

Nous n’ voulons plus de guerre
Car nous aimons l’humanité,
Tous les hommes sont nos frères
Nous clamons la fraternité,
La République universelle,
Tyrans et rois tous au tombeau !
Tant pis si la lutte est cruelle
Après la pluie le temps est beau. 

 

Quelles que soient vos livrées,
Tendez vous la main prolétaires.
Si vous fraternisez,
Vous serez maîtres de la terre.
Brisons le joug capitaliste,
Et bâtissons dans l’monde entier,
Les Etats-Unis Socialistes,
La seule patrie des opprimés.

 

Pour que le peuple bouge,
Nous descendrons sur les boulevards.
La jeune Garde Rouge
Fera trembler tous les richards !
Nous les enfants de Lénine
Par la faucille et le marteau
Et nous bâtirons sur vos ruines
Le socialisme, ordre nouveau !

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:37

Serguei Alimov
G. Atourov
Traduction française : Jeanne Perret

 

 

 

 

Par le froid et la famine
Dans les villes et dans les champs
A l’appel du grand Lénine
Se levaient les partisans

Pour reprendre le rivage
Le dernier rempart des Blancs
Par les monts et par les plaines
S’avançaient les partisans

Notre paix c’est leur conquête
Car en mil neuf cent dix sept
Sous les neiges et les tempêtes
Ils sauvèrent les soviets

Écrasant les armées blanches
Et chassant les Atamans
Ils finirent leur campagne
Sur les bords de l’océan

Couplet posthume

Les " tactiques " c’est des combines
Car en mil neuf cent vingt quatre
A la mort du grand Lénine
Se levèrent les bureaucrates

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:36

Questa mattina mi son svegliata
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Questa mattina mi son svegliata
Eo ho trovato l'invasor

O partigiano porta mi via
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
O partigiano porta mi via
Che mi sento di morir

E se io muoio da partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir

Mi seppellirai lassu in montagna
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Mi seppellirai lassu in montagna
Sotto l'ombra di un bel fior

Cosi le genti che passeranno
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
Cosi le genti che passeranno
Mi diranno che bel fior

E questo é il fiore del partigiano
O bella ciao, o bella ciao, o bella ciao ciao ciao
E questo é il fiore del partigiano
Morto per la libertà.

 

 

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:35

Sur c’te butt’là y’avait pas d’gigolettes
Pas de marlous ni de beaux muscadins.
Ah ! C’était loin du Moulin d’la Galette,
Et de Panam’ qu’est le roi des pat’lins.
C’qu’elle en a bu du beau sang cette terre,
Sang d’ouvriers et sang de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
N’en meurent jamais, on n’tue qu’les innocents !

 

 

 

Refrain
La Butt ’ Rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin.
Qui boira ce vin là, boira l’sang des copains.

 

 

 

Sur c’te butt’là on n’y f’sait pas la noce
Comme à Montmartr’ où l’champagne coul’ à flots;
Mais les pauvr’s gars qu’avaient laissé des gosses
Y f’saient entendre de terribles sanglots !
C’qu’elle en a bu des larmes cette terre,
Larm’s d’ouvriers, larmes de paysans,
Car les bandits qui sont cause des guerres
Ne pleurent jamais, car ce sont des tyrans !

 

 

 

Refrain
La Butt ’ Rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin.
Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains

 

 

 

Sur c’te butt’là, on y r’fait des vendanges,
On y entend des cris et des chansons ;
Filles et gars doucement y échangent
Des mots d’amour qui donnent le frisson.
Peuvent-ils songer, dans leurs folles étreintes,
Qu’à cet endroit où s’échangent leurs baisers,
J’ai entendu la nuit monter des plaintes
Et j’y ai vu des gars au crâne brisé !

 

 

 

Refrain
La Butt ’ Rouge, c’est son nom, l’baptême s’fit un matin
Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin.
Aujourd’hui y’a des vignes, il y pousse du raisin.
Mais moi j’y vois des croix portant l’nom des copains !

 

 

 

 

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:33

La Varsovienne est un chant polonais écrit en 1893.
Le poète russe Krijanovski l’a adapté en 1897 et il devint le chant de protestation des internés sous le régime tsariste. La Varsovienne fut très populaire dans les périodes révolutionnaires de 1905 et 1917.

En rangs serrés, l’ennemi nous attaque
Autour de notre drapeau, groupons-nous,
Que nous importe la mort menaçante,
Pour notre cause, soyons prêts à souffrir ;
Car le genre humain courbé sous la honte
Ne doit avoir qu’un seul étendard,
Un seul mot d’ordre : travail et justice,
Fraternité de tous les ouvriers.

Refrain
O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs,
O frères, aux armes, pour notre lutte,
Pour la victoire de tous les travailleurs,

Les profiteurs vautrés dans la richesse,
Privent de pain l’ouvrier affamé,
Ceux qui sont morts pour nos grandes idées
N’ont pas en vain combattu et péri :
Contre les richards et les ploutocrates,
Contre les rois, contre les trônes pourris,
Nous lancerons la vengeance puissante
Et nous serons à tout jamais victorieux !

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:32

Paroles : Eugène Pottier.

 

 

 

Musique : Pierre Degeyter.

 

 

 


Ce texte daté par Eugène Pottier de juin 1871 n'a jamais été publié avant 1887. Il semble que ce soit de cette époque que date la version que nous connaissons.
D'abord répandue dans le Nord, l'Internationale a été chantée au cours du 14e congrès du POF à Lille en juillet 1896 ;
par l'ensemble des tendances socialistes lors de la clôture du congrès unitaire de Paris (1899) et au congrès socialiste international de Paris( septembre 1900).
En 1910, l'interprétation par 500 musiciens et choristes au congrès international de Copenhague, consacrait l'œuvre de Pottier et Degeyter comme hymne du mouvement ouvrier internationalement reconnu.

C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.

Debout! les damnés de la terre!
Debout! les forçats de la faim!
La raison tonne en son cratère,
C'est l'éruption de la fin.
Du passé faisons table rase,
Foule esclave, debout! debout!
Le monde va changer de base:
Nous ne sommes rien, soyons tout!

Il n'est pas de sauveurs suprêmes:
Ni Dieu, ni César, ni tribun,
Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes!
Décrétons le salut commun!
Pour que le voleur rende gorge,
Pour tirer l'esprit du cachot,
Soufflons nous-memes notre forge,
Battons le fer quand il est chaud!

L'État comprime et la loi triche;
L'Impôt saigne le malheureux;
Nul devoir ne s'impose au riche;
Le droit du pauvre est un mot creux.
C'est assez languir en tutelle,
L'Égalité veut d'autres lois;
"Pas de droits sans devoirs," dit-elle,
"Égaux, pas de devoirs sans droits!"

Hideux dans leur apothéose,
Les rois de la mine et du rail
Ont-ils jamais fait autre chose
Que dévaliser le travail:
Dans les coffres-forts de la bande
Ce qu'il a créé s'est fondu.
En décrétant qu'on le lui rende
Le peuple ne veut que son dû.

Les rois nous soûlaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans!
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l'air et rompons les rangs!
S'ils s'obstinet, ces cannibales,
A faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balle
Sont pour nos propres généraux.

Ouvriers, paysans, nous sommes
Le grand parti des travailleurs;
La terre n'appartient qu'aux hommes,
L'oisif ira loger ailleurs.
Combien de nos chairs se repaissent!
Mais, si les corbeaux, les vautours,
Un de ces matins, disparaissent,
Le soleil brillera toujours!

C'est la lutte finale:
Groupons-nous, et demain,
L'Internationale
Sera le genre humain.

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2 janvier 2006 1 02 /01 /janvier /2006 16:29

Les voix des femmes, et les voix des hommes
Ont dû se taire beaucoup trop longtemps
Ne croyons plus aux lendemains qui chantent
Changeons la vie ici et maintenant
C’est aujourd’hui que l’avenir s’invente
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous-mêmes
Libérer nos vies des chaînes de l’argent
Écrire notre histoire à la première personne
Être enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Ne versons plus au nom de leur puissance
Notre sueur, nos larmes, notre sang
Les travailleurs travaillent pour
la France
Pas au profit de quelques possédants
Pour partager les fruits de l’abondance
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous mêmes
Libérer nos vies des chaînes de l’argent
Faire du bonheur notre monnaie courante
Maîtriser la science et dominer le temps

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Il nous faudra reprendre en main nos villes
Qui ne sont plus que des ghettos géants
Où le printemps n’a plus le droit d’asile
Où meurent les vieux, les arbres, les enfants
C’est dans nos propres murs qu’on nous exile
Changeons la vie ici et maintenant

Prendre la parole
Décider nous-mêmes
Libérer nos vies des fleuves de ciment
pour ne plus mourir de l’air que l’on respire
Et pour pouvoir vieillir auprès de nos enfants

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant

Un siècle meurt, un millénaire commence
Plus de prisons, de cages et de camps
Tendons la rose rouge de l’espérance
Aux opprimés de tous les continents
L’histoire est là qui nous offre une chance
Changeons la vie ici et maintenant

Libérer la femme
Libérer l’école
Donner la parole aux frères émigrants
Ecrire notre histoire à la première personne
Être enfin des hommes et non des instruments

France socialiste puisque tu existes
Tout devient possible ici et maintenant.

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